Dans mon imaginaire se côtoient l'ombre et la lumière, l'enfant toujours présent et l'adulte que je suis devenue.
Peindre est une manière de lutter contre l’immédiateté et l’urgence du quotidien. C'est devenu au fil des années, un besoin viscéral.
Je me nourris de façon, plus ou moins consciente des expos que je vais voir, des livres que je lis, des musiques que j’écoute, des concerts et spectacles qui me sont indispensables, de mes rencontres, des moments partagés avec les proches, de mes marches solitaires en forêt ou en campagne et aussi de tous les moments de solitude qui me sont nécessaires.
Ma peinture est le résultat de cette digestion.
Stéphanie PLES
Elle peint pour peindre. Elle se peint. Elle se dépeint. Elle se repeint. Elle est donc elle peint. Et réciproquement. Elle se peint enfant. Elle se dépeint femme sans fard ni maquillage. Elle peint l'ombre de ses doutes. Elle peint la lumière de ses sentiments. Elle se peint vue de dedans. Elle se peint au microscope. Son pinceau est son arme. Elle lutte contre elle. Elle lutte contre le quotidien. Elle lutte donc elle peint. C’est un combat vital. Daniel GOUDAL
